PHENOLPHTALEINE
PHENOLPHTALEINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
BIS(HYDROXY-4 PHENYL)-1,1 DIHYDRO-1,3 ISOBENZOFURANNONE-3Ensemble des dénominations
DCF : PHENOLPHTALEINE
DCIR : PHENOLPHTALEINE
autre dénomination : DIHYDROXYPHTHALOPHENONE
autre dénomination : PURGENUM
bordereau : 986
sel ou dérivé : DIACETOPHTALEINEClasses Chimiques
- LAXATIF (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Accroit le péristaltisme intestinal en agissant au niveau des plexus intra-muraux.
Entraine la résorption du sodium et du glucose par le grêle.
Provoque la secrétion d’eau et d’électrolytes au niveau du colon.
L’effet laxatif serait plus net chez la femme que chez l’homme.
L’activité laxative proviendrait de la stimulation de la formation de prostaglandines:
– J Pharm Pharmacol 1984;36:132.
- LAXATIF (principal)
- LAXATIF PERISTALTOGENE (principal)
- CONSTIPATION (principale)
Utilisation chronique à proscrire.
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
A type de plaques érythèmateuses pigmentées fixes ou de manifestations lupiques. Les lésions peuvent persister des mois ou des années après l’arrêt du traitement. - URTICAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHRODERMIE (CERTAIN TRES RARE)
- ERYTHEME POLYMORPHE (CERTAIN TRES RARE)
- PURPURA (CERTAIN TRES RARE)
- PEMPHIGUS (CERTAIN TRES RARE)
- HYPERPLASIE CUTANEE PSEUDOEPITHELIOMATEUSE (CERTAIN TRES RARE)
- DERMATITE DE CONTACT (CERTAIN TRES RARE)
- SYNDROME DE LYELL (CERTAIN TRES RARE)
Un cas chez un sujet âgé traité pour constipation :
– Ann Pharmacother 1997;31:1157-1159. - SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (CERTAIN TRES RARE)
- ONYXIS (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN )
- ENTEROCOLITE (CERTAIN )
- DIARRHEE (CERTAIN )
- STEATORRHEE (CERTAIN )
- MALADIE DES LAXATIFS (CERTAIN )
Associant plus ou moins complètement : amaigrissement, spasmophilie, signes endocriniens, aménorrhée, hypokaliémie, hypochlorémie, alcalose métabolique, atteinte rénale tubulaire et anomalies neuromusculaires. - KALIEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN )
Conséquence de l’hypokaliémie. - HEMATURIE (CERTAIN )
- PROTEINURIE (CERTAIN )
- COLORATION DE L’URINE (CERTAIN )
Coloration rouge ou pourpre en milieu alcalin. - TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- CHOC (CERTAIN TRES RARE)
- PERICARDITE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- CRAMPE (CERTAIN RARE)
- POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - CEPHALEE (CERTAIN )
- OSTEOMALACIE (A CONFIRMER )
– Arch Intern Med 1971;128:794. - PHOTOSENSIBILISATION (A CONFIRMER )
- ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
– Brit Med J 1954;2:1461. - CANCERIGENE CHEZ L’ANIMAL (A CONFIRMER )
Etudes réalisées chez l’animal:
– Prescrire 1998;18:116.
- OCCLUSION INTESTINALE
- ALLAITEMENT
A proscrire en période d’allaitement ou nécessitant de différerer celui-ci. - SYNDROME DOULOUREUX ABDOMINAL D’ETIOLOGIE INCONNUE
Risque d’aggravation des lésions intestinales, en particulier appendicite, par augmentation du péristaltisme intestinal. - ANTECEDENTS ALLERGIQUES
Plus particulièrement aux dérivés du diphenylmethane. - ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie orale :
– chez l’adulte:
Soixante à cent vingt milligrammes par jour le matin à jeun ou le soir au coucher.
dose maximale: Cent quatre vingts milligrammes par dose, trois cent soixante milligrammes par jour.– chez l’enfant:
Trente
à soixante milligrammes par jour.
Laxatif irritant, à déconseiller dans le traitement de la constipation fonctionnelle chronique.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
ELIMINATION
voie rénale
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie fécale
– 4 –
REPARTITION
laitAbsorption
Faible résorption au niveau du frêle (environ 15% de la dose administrée).
Répartition
Cycle entéro-hépatique.
Passe dans le lait.
Effte obtenu 6 à 8 heures après l’ingestion.
Métabolisme
Glucuroconjugaison hépatique.
Elimination
Voie rénale:
Essentiellement sous fomre glucuroconjuguée et en petite quantité sous forme libre qui colore les urines en rouge si le PH est alcalin.
Voie biliaire.
Voie fécale:
Elimination de la partie non résorbée, sous fomre libre, qui colore les
selles en rouge si le PH est alcalin.
Elimination d’une faible partie de la fraction résorbée après glucuroconjugaison et secrétion biliaire.
Bibliographie
– Concours Med 1979;101,3:327.
– Rev Med 1977;18,7:339.
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- AGAFFIN (AUTRICHE)
- ARTIN (AUTRICHE)
- DARMOL (BELGIQUE)
- DARMOL (PAYS-BAS)
- DARMOL (ALLEMAGNE)
- DARMOL (AUTRICHE)
- EASYLAX (ISRAEL)
- EUCHESSINA (ITALIE)
- FRUCTINE-VICHY (ITALIE)
- FRUCTINES-VICHY (BELGIQUE)
- LAXIN (ALLEMAGNE)
- PHENOLAX (USA)
- PURGANTE FALQUI (ITALIE)