MITOTANE
MITOTANE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/7/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
Identification de la substance
Formule Chimique :
dichloro-1,1(chloro-2 phényl)-2(chloro-4 phényl)-2 éthaneEnsemble des dénominations
CAS : 53-19-0
DCI : MITOTANE
USAN : MITOTANE
autre dénomination : O-PIPRINE-DDD
autre dénomination : OP’DDD
autre dénomination : OPDDD
bordereau : 876
code expérimentation : CB-313
code expérimentation : NSC-38721
code expérimentation : WR-13045
rINN : MITOTANEClasses Chimiques
- ANTINEOPLASIQUE (principale certaine)
- ANTIMETABOLITE (principale certaine)
- INHIBITEUR DE LA STEROIDOGENESE SURRENALIENNE (principale certaine)
- HYPOURICEMIANT (secondaire certaine)
– Am J Med Sci 1979;278,2:145.
Mécanismes d’action
- principal
Inhibition de la glucose-6-phosphate-déshydrogénase au niveau du cortex surrénalien, entraînant une inhibition de la biosynthèse des corticostéroïdes. Action cytotoxique sans destruction cellulaire.
Inhibition du métabolisme périphérique des stéroïdes au niveau des systèmes enzymatiques.
- ANTICANCEREUX (principal)
- ANTICORTICOTROPE (principal)
- CANCER DE LA SURRENALE (principale)
-N Engl J Med 1990;322:1195-1201
-N Engl J Med 1990;323:758.
Etude pilote chez 28 malades en association à étoposide, doxorubicine et cisplatine. Taux global de réponse 53%:
– Cancer 1998;83:2194-2200.
Cancer corticosurrénalien. Essai de phase II de la combinaison cisplatine-étoposide-mitotane chez 47 malades atteints de cancers métastasés. Efficacité minime (11% de réponses objectives):
– Cancer 2000;88:1082-1090 - MALADIE DE CUSHING (principale)
– Clin Endocrinol 1991;34:507-513.
– N Engl J Med 1979;300:459-464.
Parfois utilisé en association avec la cobaltothérapie hypothalamo-hypophysaire.
Peut être utilisé en traitement prolongé :
– Lancet 1999;354:951.
- ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
SURDOSAGE - DIARRHEE (CERTAIN FREQUENT)
- NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Favorisante(s) :
SURDOSAGE - VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
- TROUBLE NEUROLOGIQUE (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
ADMINISTRATION PROLONGEE
CONCENTRATION ELEVEETroubles visuels, troubles du langage, troubles de la mémoire, ataxie cérébelleuse (roue dentée), hypokinésie. Totalement réversibles à l’arrêt du traitement. Facteurs favorisants : administration prolongée (>=2 ans), et concentrations plasmatiques >15mg/l :
– J Clin Oncol 1992;10:1504. - SOMNOLENCE (CERTAIN FREQUENT)
- CONFUSION MENTALE (CERTAIN )
- VERTIGE (CERTAIN RARE)
- CEPHALEE (CERTAIN RARE)
- ERUPTION CUTANEE (CERTAIN FREQUENT)
Rash cutané transitoire. - SIALORRHEE (CERTAIN FREQUENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGEUn sujet sur trois.
- AGUEUSIE (CERTAIN TRES RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE - INSUFFISANCE RENALE (CERTAIN FREQUENT)
- CYSTITE HEMORRAGIQUE (CERTAIN RARE)
- HYPERTENSION ARTERIELLE (CERTAIN )
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (CERTAIN )
- FLOU VISUEL (CERTAIN RARE)
- DIPLOPIE (CERTAIN RARE)
- RETINOPATHIE (CERTAIN RARE)
- INSUFFISANCE SURRENALE (CERTAIN RARE)
- URICEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN )
Par élévation de la clearance rénale de l’acide urique :
– Am J Med Sci 1979;278,2:145. - TROUBLE DE LA COAGULATION (CERTAIN )
Allongement du temps de saignement. Six cas chez sept sujets traités pour une tumeur surrénalienne :
– Eur J Cancer 1991;27:638-640. - GYNECOMASTIE (A CONFIRMER )
– Ann Endocrinol 1972;33:290. - COLORATION DE LA PEAU (A CONFIRMER )
– Ann Pediatr 1971;18:609. - SYNDROME DE CUSHING (A CONFIRMER )
– Ann Pediat 1971;18:609. - ACUITE VISUELLE(DIMINUTION) (A CONFIRMER )
– Presse Med 1980;9:631. - HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Presse Med 1987:16:2131.
- INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
- ALLAITEMENT
Bien que l’excrétion dans le lait ne soit pas établie. - CONDUCTEUR DE VEHICULE
Risque de somnolence.
Voies d’administration
Posologie et mode d’administration
Disponible à la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Paris (usage hospitalier).
Doses usuelles par voie buccale chez l’adulte : deux à dix grammes par jour en trois ou quatre prises.
Augmentation progressive des doses : un gramme le premier jour, huit
grammes à partir d’une semaine, puis dix grammes par jour à partir du vingtième jour.
La dose maximale est à ajuster en fonction de la tolérance. Le traitement est à débuter à l’hôpital.
Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
8
à 159
jour(s)
– 2 –
ELIMINATION
voie biliaire
– 3 –
ELIMINATION
voie rénaleAbsorption
Bonne résorption (>40%) par le tube digestif.
Répartition
Diffuse dans tous les tissus, principalement dans les tissus à forte teneur en graisses.
Pic plasmatique entre 3 et 5 heures après une dose unique.
Demi-Vie
8 à 159 jours.
Métabolisme
Métabolisme hépatique et rénal donnant un métabolite hydrosoluble retrouvé en partie dans le liquide céphalo-rachidien. Subit une hydroxylation et une oxydation.
Elimination
(VOIE BILIAIRE)
Excrétion biliaire lente, sous forme de métabolites.
(VOIE RENALE)
Excrétion urinaire lente, sous forme de métabolites.
Bibliographie
– Am J Pharm 1970;142:231.
– Am J Med 1966;41:581.
– Sciences 1962;136:47.
– Eur J Clin Pharmacol 1985;29:483-487.*
– Dossier du CNIMH 1992;13:101-109. 50 références.Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- LYSODREN (USA)