MUROMONAB-CD3
MUROMONAB-CD3
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/11/1999
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
IgG2a purifiée formée d’1 chaîne lourde(50000 d)et d’1 chaîne légère(25000 d),obtenue par fusion de cellules de myélome de souris et de lympho d’animaux immunisés pour produire un hybridome sécrètant des anticorps spécif de l’antigène T3 de lympho humainsEnsemble des dénominations
DCF : MUROMONAB-CD3
DCIR : MUROMONAB-CD3
USAN : MUROMONAB-CD3
autre dénomination : ANTICORPS MONOCLONAL MURIN DIRIGE CONTRE L’ANTIGENE CD3 DES CELLULES T HUMAINES
autre dénomination : OKT 3
autre dénomination : OKT3
bordereau : 2960
rINN : MUROMONAB-CD3Classes Chimiques
- IMMUNOMODULATEUR (principale certaine)
- IMMUNOSUPPRESSEUR (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Cet anticorps reconnaît les populations de cellules T matures, porteuses du marqueur CD3 (T3).
Il supprime les rejets de greffe en bloquant la fonction et la production des cellules T cytotoxiques, responsables de l’inflammation tissulaire et de la destruction du greffon survenant lors du rejet aigu.
- IMMUNOSUPPRESSEUR (principal)
Immunosuppresseur spécifique des cellules T et plus particulièrement de la molécule CD3.
Effet réversible dans les 24 heures suivant l’arrêt du traitement.
- REJET AIGU D’ALLOGREFFE (principale)
Traitement du rejet aigu d’allogreffe rénale, hépatique ou cardiaque.
Etude randomisée dans le cadre d’une transplantation rénale :
– N Engl J Med 1985;313:337-342.
Traitement du rejet aigu de greffe rénale résistant aux stéroïdes, efficace dans plus de 80% des cas malgré de nombreux effets secondaires :
– Nephron 1997;77:298-303.
Au cours du rejet aigü de greffe rénale, serait efficace dans 98% des cas en traitement de première ligne:
– Transplantation 1997;64:1428-1432.
Référance générale:
– Biodrugs 1999;11:277-284.
- CEPHALEE (CERTAIN )
– N Engl J Med 1990;323:487-488. - CONFUSION MENTALE (CERTAIN )
– N Engl J Med 1990;323:487-488. - FIEVRE (CERTAIN FREQUENT)
– N Engl J Med 1990;323:487-488. - FRISSON (CERTAIN FREQUENT)
- DYSPNEE (CERTAIN FREQUENT)
- CYANOSE (CERTAIN TRES RARE)
- DOULEUR THORACIQUE (CERTAIN RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
- COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
- TACHYCARDIE (CERTAIN TRES RARE)
- OEDEME AIGU DU POUMON (CERTAIN RARE)
A été rapporté dans 2% des cas lors de l’administration de la première dose chez des sujets en hyperhydratation. - VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
- DIARRHEE (CERTAIN RARE)
- NAUSEE (CERTAIN RARE)
- LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
- GLYCEMIE(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
- THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Nephrol Dial Transplant 1996;11:2378. - MENINGITE ASEPTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas chez un transplanté rénal traité par cinq milligrammes par jour :
– Lancet 1986;2:510-511.
Autre publication :
– Am J Kidney Dis 1988;11:112-119.
Un cas associé à une hypertension intracranienne et à un déficit neurologique :
– Transplantation 1999;67:1384-1385. - HEMIPARESIE (A CONFIRMER )
Un cas transitoire associant hémiparésie et convulsions tonico-cloniques, pouvant être lié à une méningite aseptique :
– Pediatr Neurol 1993;9:482-484. - CRISE CONVULSIVE (A CONFIRMER )
Un cas transitoire associant hémiparésie et convulsions tonico-cloniques, pouvant être lié à une méningite aseptique :
– Pediatr Neurol 1993;9:482-484.
Deux cas survenant dans les 2 jours suivant une greffe de rein :
– Ann Pharmacother 1997;31:586-589. - CHOC ANAPHYLACTIQUE (A CONFIRMER )
Un cas, 30 minutes après injection IV chez un sujet déjà traité 9 mois auparavant :
– N Engl J Med 1992;340:736.
- HYPERHYDRATATION
Risque d’oedème aigu du poumon.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle par voie intraveineuse directe : cinq milligrammes par jour pendant dix à quatorze jours.
Pharmaco-Cinétique
Absorption
La concentration sérique maximale est obtenue entre 1 et 2 heures suivant l’injection.
Les taux sériques sont situés entre 1000 ng/ml et 3000 ng/ml suivant les malades.
Répartition
Un taux résiduel variant entre 300 et 2000 ng/ml est observé après l’injection.
Bibliographie
– Ther Drug Monit 1994;16:361-367. (PHARMACOCINETIQUE)*
– Drugs 1996;51:865-894.*
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ORTHOCLONE OKT 3 (AUSTRALIE)
- ORTHOCLONE OKT3 (NOUVELLE-ZELANDE)
- ORTHOCLONE OKT3 (SUEDE)
- ORTHOCLONE OKT3 (THAILANDE)
- ORTOCLONE OKT 3 (BELGIQUE)